On déménage !
Bon, ça y est, je me suis enfin retroussé les manches, et j'ai déménagé le blog...
Ce que j'escompte : un site un peu plus souple, avec plus de photos, plus de notes, et plus de fun !
Entre Bangui, Bujumbura, Kinshasa, Brazzaville et la France, quelques nouvelles de l'Afrique...
Bon, ça y est, je me suis enfin retroussé les manches, et j'ai déménagé le blog...
Ce que j'escompte : un site un peu plus souple, avec plus de photos, plus de notes, et plus de fun !
Un élément commun amusant à la plupart des villes que nous avons traversées est probablement les panneaux, calicots, pancartes et annonces diverses croisés dans les rues ou les bureaux.
Beaucoup font appel à la richesse de notre belle langue, et beaucoup aussi prouvent à chaque instant qu’elle est vivante, et n’hésite pas à lui faire franchir d’un bond plusieurs centaines d’années d’évolution.
Ce qui nous occupe aujourd’hui, c’est cette petite pancarte trouvée sur un porte à l’Agence de Régulation des Télécoms de la RCA. Elle montre bien tout le problème.
Souvent (et là je pouffe, car c’est en fait systématique), le personnes qui écrivent en gros les noms des magasins ou des sociétés finissent pas manquer de place, ayant vu trop grand, et rapprochent les lettres de manière assez angoissante en arrivant à la fin de l’expression en question. Lettres qui par ailleurs s’amincissent de manière réjouissante. Le résultat est plutôt mitigé, comme on peut s’y attendre.
Alors, pour notre pancarte, avons-nous affaire à une innovation grammaticale subtilement corrigée, ou bien à un manque de place devant lequel l’artiste a abdiqué sans honneur ? Je n’en sais rien, mais tout a l’air d’avoir été fait d’une traite. Pas de surcharge, et pas de rature. Et c’est ainsi qu’Allah est grand.
Après Paris Plage, qui visiblement avait apporté bien du bonheur aux parisiens, c’est au tour des capitales africaines d’avoir leurs guinguettes au bord de l’eau.
Comme la nature fait bien les choses, Bangui est au bord de l’Oubangui, joli cours d’eau qui fait office de frontière entre la Centrafrique et la RDC. En face de Bangui, Zongo.
Et sur les bords du fleuve (c’est une rivière, puisque je crois que l’Oubangui se jette dans le Congo, mais bon...), la mairie a installé un petit troquet, amené du sable fin par bennes, et aménagé un joli petit endroit, au calme, avec une belle vue. Bangui Plage est née...
On peut y boire de la bière fraîche, y manger un bon poulet ou simplement regarder passer les barques de pêcheurs...
Il faut se rendre à l'évidence, je ne pourrais pas déménager ce blog dans l'immédiat. Car Free ne permet pas d'uploader des pages depuis des IP étrangères. Ce qui est regrettable, mais n'entame cependant pas ma volonté de continuer à donner quelques nouvelles de temps à autres.
Donc, cette semaine, attendez-vous à un truc du genre "les posts perdus", résumant quelques semaines de vie banguienne. Bien entendu, cet adjectif n'existe pas, ce qui prouve une fois de plus (était-ce nécessaire ?) que la réalité est une maîtresse intransigeante.
D'ici là, n'attrapez pas froid.
Presque un mois que le BanguiBlog n'a pas été mis à jour... c'est déjà arrivé, mais là, on aurait dû avoir des nouvelles quand même !
Et bien voilà : j'essaie de voir en ce moment si ça ne serait pas possible d'héberger ce blog un peu plus facilement (et du coup, pour moi, de le mettre à jour plus souvent (si, si)) sur une autre page.
Alors en attendant, il ne vous reste plus qu'à prendre patience.
Sinon, j'ai quand même quatre ou cinq entrées en attente de publication, donc si ma nouvelle méthode ne marche pas, je mettrais tout à jour d'un bloc directement ici !
Voilà !
Et bonne année à tous !
L'aéroport de Buja est minuscule. Mais il est très joli. Ses architectes ont probablement voulu faire un lieu agréable et aéré, c'est réussi. Pas de murs, uniquement des vitres, y compris entre les bâtiments et l'extérieur, et encore, les vitres ne couvrent pas toute la surface, un jour de 50cm laisse passer une douce brise par dessus chaque panneau...
La structure en elle-même fait plus penser à des oeufs posés côte à côte, mais cela ne fait que rajouter au charme de l'aéroport qui reste le préféré de ceux que j'ai pu visiter.
Je monde dans l'avion d'Ethiopian Airways (contrairement à ce que vous pensez, c'est une des meilleures compagnies africaines, avec Kenya et South African Airways). Il n'en reste pas moins que certain gilets de sauvetage traînent par terre.
On décole, et l'avion survole les belles colines verdoyantes du Burundi, puis du Rwanda. Je reconnais l'approche de Kigali par la rivière qui serpente sur des kilomètres de lacets.
J'avais pris deux livres pour le voyage. Les deux étaient terminés peu après le redécollage du Rwanda. Le reste du trajet promet d'être long...
La semaine dernière, je suis parti en séminaire.
A Ouagadougou, au Burkina Faso.
De l'autre côté de l'Afrique.
C'est à dire que pour m'y rendre, je suis parti le samedi midi, et j'ai fait : Bujumbura - Kigali - Addis-Abeba (dodo) - Lomé - Accra - Abidjan (dodo) - Ouagadougou. Arrivée le lundi midi, défracté. Deux jours et demie de séminaire plus tard, rebelotte, en sens inverse. Départ le jeudi midi, arrivée le samedi midi. Super semaine.
Cepoendant, tout n'était pas catastrophique : j'ai quand même eu quelques grands moments, qui resteront à jamais gravés dans ma mémoire.
Ils font l'objet des post suivants...
Evidemment, il fallait une journaliste pour révéler ce qui pour l'instant n'était que rumeur...
Nous partons, effectivement, d'ici quelques temps (dans deux heures pour ma chère et tendre, dans 46 pour moi), pour une autre destination.
Farewell Burundi, et à nous la Centrafrique ! Nous partons nous installer à Bangui ! Pour ceux que cela intrigue, une succession de hasards et de problèmes font que la société pour laquelle je travaille a besoin de quelqu'un là-bas très urgemment, et que je suis la personne la plus disponible.
Donc, un petit pas nous rapprochera de la France, puisque l'Oubangui coule au nord de l'équateur, et qu'Air France maintient une ligne directe vers Paris une fois par semaine.
Oubliez donc si vous en aviez prévues des vacances sur les bord du Tanganyika, on les remet à plus tard. Ce qui n'est pas plus mal, si l'on considère les dernières vagues de criminalité armée que connaît la capitale.
Et pour terminer de vous rassurer, je quitte donc cette "région des Grands Lacs", qui pour l'instant ressemble plus à la "poudrière des Balkans" puissance 250. Un peu de calme nous fera du bien.
Bref, je passe à Paris pour une ou deux journées, mais j'ai peur que les quelques heures françaises dont je dispose ne me permettent de voir qui que ce soit. Stand-by, donc, et les plus motivés ont mon téléphone.