07 mars 2007

Week-end in Mumbai

Au supermarché, on peut trouver un peu de tout... qu'on aille chez les libanais ou les portugais, les articles viennent à peu près toujours de Chine (sauf la nourriture, mais on y viendra probablement tôt ou tard).
Et parfois, au détour d'un rayon, on tombe sur une étrange installation, qui pourrait bien avoir eu sa place à la Biennale d'Art Contemporain de Lyon, ou d'ailleurs.
Celle-là, par exemple, pourrait très bien avoir eu la notice qui va avec :


"Week-end in Mumbai" (2005)
Lars Söhnstroem (Suède)

L'oeuvre de Lars Söhnstroem s'inscrit dans une critique radicale du libéral-colonialisme occidental. Par ses installations audacieuses, d'où l'humour n'est jamais totalement absent, il brosse un tableau sombre de la société moderne, mettant en exergue les conséquences désastreuses de l'inconscience des dirigeants du Nord.
Dans "Week-end in Mumbai", Söhnstroem ouvre une réflexion sur la place de l'enfant dans la société, et plus précisément de son rapport à la nature dans un monde sur-urbanisé. L'installation suggère le malaise d'une société où l'absence d'écureuils se fait particulièrement cruelle.
Comme à son habitude, Söhnstroem nous place en face de nos contradictions, pour mieux nous proposer un changement de Weltanschauung comme solution éphémère.

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