Vu l'état des routes...
La RDC de 2007 est (sous un certain angle) un rêve pour tout entrepreneur de travaux publics un peu aventureux. Il suffit de se représenter qu'un pays de cette taille (on va dire, à la louche, l'équivalent de l'Europe de l'Ouest) ne dispose en tout et pour tout que de 2.000 km de route goudronnée...
Ce qui, vous en conviendrez, n'est pas beaucoup (d'Est en Ouest, le pays fait déjà 2.000 km...)
Bien entendu, de nombreuses routes sont en latérite, ou bien sont des routes en terre qui sont relativement praticables. Cependant, aucune d'entre elles ne serait en mesure de supporter un trafic commercial soutenu (camions chargés fréquents).
A cela, il faut ajouter que bien entendu, de très nombreux axes de circulation sont complètement détruits, à cause des intempéries (grosses chaleurs, gros orages) mais principalement faute d'entretien. Généralement, les routes sont construites, puis laissées à l'abandon : résultat, dix ans plus tard, tout est à refaire.
Dans le centre-ville même de Kinshasa, une très grande partie des rues a totalement perdu son bitume, et la plupart sont impraticables par des voitures ordinaires : complètement inondées, avec des nids de poule de 30 cm, etc.
Du coup (tout ce post pour justifier ça !), on est obligé de rouler en 4x4 ! J'ai mis une petite photo de mon Isuzu, qui ici est considéré comme une voiture "urbaine", dans la mesure où il est très bien pour rouler dans Kinshasa, mais pas du tout efficace pour aller dans le pays (ici, on dit "la brousse").
Alors je pilote le pick-up dans les rues de la ville, et je m'habitue à tout voir d'un peu plus haut... si bien que quand je passe à Brazzaville et que je prends un taxi (Toyota Corolla), j'ai l'impression d'être dans une formule 1 !
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