03 mai 2007

Parc automobile Congolais

J'en avais déjà parlé, vaguement, dans un précédent billet, le parc automobile de la RDC est une véritable cour des miracles.

On trouve de tout : minibus chinois, autobus indiens (Tata équipe les transports publics de Kinshasa dans le cadre de la coopération Inde-RDC), camions est-européens (c'est la première fois que je vois un Tatra qui roule encore) ou importés directement d'Europe du Nord (ah, camionnettes de plombiers néerlandais, de peintres en bâtiment allemands... j'en ai même vu une avec des inscriptions en finnois !) sans parler des ORNIs...

Les ORNIs (Objets Roulants Non Identifiés, vous aurez deviné de vous-mêmes) apportent chaque jour un peu de joie au conducteur kinois. C'est une source sans fin d'émerveillement et de spectacle.
Certains semblent purement et simplement reconstruits à partir des pièces détachées de différents modèles, quand d'autres n'ont en tout et pour tout que les pièces strictement nécessaires, à savoir le châssis et le moteur.
Comme dans la blague, ici, on peut récupérer des pièces détachées simplement en suivant un véhicule assez longtemps.

L'autre jour, patientant à un stop, nous avons vu passer un minibus avec la porte coulissante qui traînait sur le goudron, laissant sur le trajet une gerbe d'étincelles particulièrement esthétique, n'eut été son caractère inquiétant. Pit-stop pour la camionnette, dont le chauffeur réajuste la porte, et c'est reparti.

Et encore ce matin, dans un rond-point, la portière droite de la voiture que je suivais s'est simplement ouverte du fait de la force centrifuge de la maneuvre... heureusement que je ne doublais pas par l'extérieur.

Bref, ci-dessous quelques images des véhicules de Kinshasa.
D'ici peu, j'essaierai un post sur le même thème à Brazzaville, qui n'a rien, mais rien à voir avec ici...

PS : j'ai bien entendu oublié de mentionner que le nombre réduit de voiture (enfin, rapporté à la population de la ville) combiné au manque de transports en commun conduit à des situations infernales : minibus pourris bondés de personnes (dont deux ou trois accrochées à l'extérieur), courses à quinze pour attraper un taxibus... ici, quand on a pas de voiture, c'est l'enfer. Un de plus.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

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