25 janvier 2008

Afrique et annonces


Un élément commun amusant à la plupart des villes que nous avons traversées est probablement les panneaux, calicots, pancartes et annonces diverses croisés dans les rues ou les bureaux.
Beaucoup font appel à la richesse de notre belle langue, et beaucoup aussi prouvent à chaque instant qu’elle est vivante, et n’hésite pas à lui faire franchir d’un bond plusieurs centaines d’années d’évolution.

Ce qui nous occupe aujourd’hui, c’est cette petite pancarte trouvée sur un porte à l’Agence de Régulation des Télécoms de la RCA. Elle montre bien tout le problème.
Souvent (et là je pouffe, car c’est en fait systématique), le personnes qui écrivent en gros les noms des magasins ou des sociétés finissent pas manquer de place, ayant vu trop grand, et rapprochent les lettres de manière assez angoissante en arrivant à la fin de l’expression en question. Lettres qui par ailleurs s’amincissent de manière réjouissante. Le résultat est plutôt mitigé, comme on peut s’y attendre.

Alors, pour notre pancarte, avons-nous affaire à une innovation grammaticale subtilement corrigée, ou bien à un manque de place devant lequel l’artiste a abdiqué sans honneur ? Je n’en sais rien, mais tout a l’air d’avoir été fait d’une traite. Pas de surcharge, et pas de rature. Et c’est ainsi qu’Allah est grand.

24 janvier 2008

Piste, route, piste...


En Afrique, la voie de communication de base est la piste. Par piste, on entend tout un panel de routes, allant du sentier large, impraticable, couvert de bosses et de nids de poule, et bourbier en saison des pluies, à des quasi-autoroutes, en terre, mais bien plates, bien entretenues, et agréables à pratiquer.
De manière générale, la piste est en latérite, un type de terre qu’on trouve presque partout, et que tout le monde a vu, un jour ou l’autre, dans un film : un terre rouge et poussiéreuse, qui vole en nuages photogéniques derrière les voitures.
Et puis il y a les routes telles qu’on les imagine en France, avec du bitume, et celles-là sont rares. Par exemple, en RDC, sur un territoire grand comme l’Europe Occidentale, il n’y avait que 2000 km de routes goudronnées... Bon, l’exemple choisi est un peu extrême, mais il a le mérite de pointer un des problèmes de développement : la route est un vecteur d’échanges économiques et humains, c’est à dire que moins il y en a, moins le pays se développe...
Et enfin, au delà de la route, on trouve à nouveau la piste, mais cette fois pour les avion, la piste d’atterrissage. J’ai atterri sur toutes sortes de pistes : des goudronnées agréables, comme à CDG, et puis des pistes plus folklo, plus proches de la “piste” originelle, en terre, dans la brousse, avec les herbes folles sur les côtés et la guérite en ruine du chef d’aérodrome. En RDC, toujours. Une bien belle expérience...!

A Bangui, la piste de l’aéroport Mpoko est très correcte. L’aéroport a dû être construit il y a quinze ou vingt ans, un peu en périphérie de la ville. Avant, les avions d’Air France arrivaient bien en Centrafrique, mais sur une autre piste, bien plus proche du centre... et qui sert maintenant d’avenue. Pour aller à l’aéroport, justement, on roule sur cette grande route très large, assez ahurissante, sans marquage au sol, où tout le monde roule un peu mal à l’aise, et où l’on double avec assez de marge...
C’est bien la première fois que je vois ça, mais c’est une assez bonne idée de recyclage d’un ancienne piste, non ?


23 janvier 2008

Bangui Plage



Après Paris Plage, qui visiblement avait apporté bien du bonheur aux parisiens, c’est au tour des capitales africaines d’avoir leurs guinguettes au bord de l’eau.
Comme la nature fait bien les choses, Bangui est au bord de l’Oubangui, joli cours d’eau qui fait office de frontière entre la Centrafrique et la RDC. En face de Bangui, Zongo.
Et sur les bords du fleuve (c’est une rivière, puisque je crois que l’Oubangui se jette dans le Congo, mais bon...), la mairie a installé un petit troquet, amené du sable fin par bennes, et aménagé un joli petit endroit, au calme, avec une belle vue. Bangui Plage est née...
On peut y boire de la bière fraîche, y manger un bon poulet ou simplement regarder passer les barques de pêcheurs...


22 janvier 2008

Les chenilles de Bangui


En Centrafrique, les papillons sont magnifiques. Enormes, pleins de couleurs, ils font de toute évidence le bonheur des collectionneurs.
En revanche, leurs chenilles, elles, font un peu peur... Celle-là, bien velue, était sur ma porte le premier soir que j’ai passé à Bangui.

21 janvier 2008

La réalité court plus vite que moi

Il faut se rendre à l'évidence, je ne pourrais pas déménager ce blog dans l'immédiat. Car Free ne permet pas d'uploader des pages depuis des IP étrangères. Ce qui est regrettable, mais n'entame cependant pas ma volonté de continuer à donner quelques nouvelles de temps à autres.
Donc, cette semaine, attendez-vous à un truc du genre "les posts perdus", résumant quelques semaines de vie banguienne. Bien entendu, cet adjectif n'existe pas, ce qui prouve une fois de plus (était-ce nécessaire ?) que la réalité est une maîtresse intransigeante.
D'ici là, n'attrapez pas froid.

01 janvier 2008

Patience

Presque un mois que le BanguiBlog n'a pas été mis à jour... c'est déjà arrivé, mais là, on aurait dû avoir des nouvelles quand même !
Et bien voilà : j'essaie de voir en ce moment si ça ne serait pas possible d'héberger ce blog un peu plus facilement (et du coup, pour moi, de le mettre à jour plus souvent (si, si)) sur une autre page.
Alors en attendant, il ne vous reste plus qu'à prendre patience.
Sinon, j'ai quand même quatre ou cinq entrées en attente de publication, donc si ma nouvelle méthode ne marche pas, je mettrais tout à jour d'un bloc directement ici !
Voilà !
Et bonne année à tous !