25 janvier 2008

Afrique et annonces


Un élément commun amusant à la plupart des villes que nous avons traversées est probablement les panneaux, calicots, pancartes et annonces diverses croisés dans les rues ou les bureaux.
Beaucoup font appel à la richesse de notre belle langue, et beaucoup aussi prouvent à chaque instant qu’elle est vivante, et n’hésite pas à lui faire franchir d’un bond plusieurs centaines d’années d’évolution.

Ce qui nous occupe aujourd’hui, c’est cette petite pancarte trouvée sur un porte à l’Agence de Régulation des Télécoms de la RCA. Elle montre bien tout le problème.
Souvent (et là je pouffe, car c’est en fait systématique), le personnes qui écrivent en gros les noms des magasins ou des sociétés finissent pas manquer de place, ayant vu trop grand, et rapprochent les lettres de manière assez angoissante en arrivant à la fin de l’expression en question. Lettres qui par ailleurs s’amincissent de manière réjouissante. Le résultat est plutôt mitigé, comme on peut s’y attendre.

Alors, pour notre pancarte, avons-nous affaire à une innovation grammaticale subtilement corrigée, ou bien à un manque de place devant lequel l’artiste a abdiqué sans honneur ? Je n’en sais rien, mais tout a l’air d’avoir été fait d’une traite. Pas de surcharge, et pas de rature. Et c’est ainsi qu’Allah est grand.

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